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La branche aînée

 

Le premier qui portera le titre universel fût :

François II fils aîné de François de Planchette, co-seigneur de Piégon, Mialons, co-seigneur de Vassieu. Le 2 avril 1540 il déclare tenir par indivis avec l"évêque de Die, le mandement de Vassieux et la seigneurie de Suze, confrontant les mandements de Marignac et de la Chapelle-en-Vercors; il déclare en outre posséder quelques cens aux Aureaux près de Saillans. Il rendra hommage entre les gens de la Chambre des Comptes du Dauphiné le 12 septembre 1545. Il fera une carrière militaire, écuyer dans les armées du roi de France, puis gouverneur. Il se mariera le 3 mars 1547 avec Marie de l’Espine, fille de Michel Seigneur d'Aulan, du Pouet, de la Rochette et de Marguerite Artaud de Montauban dont ils eurent entre autres enfants :

Louis qui décédera après 1574 sans postérité quelques mois après son père, Scipion qui suivra, Hercules (Henri?) fera une carrière militaire. En récompense de ses services il sera nommé gouverneur du fort de Mévouillon en Dauphiné. Ses frères Charles, Maximilien et Annibal ont servi dans les armées du roi de France et furent successivement gouverneur de la tour et du château de Foresgon ( Piégon). Charles mourrut aux pieds du roi de France. Durant les guerres de religions entre protestants et catholiques, Annibal et son frère César seront massacrés en 1592 par les soldats de son cousin Louis d'Agoult (voir article : La perte du domaine). François II aura de ce mariage une fille nommée Lucrèce qui se mariera en 1574 à Marin de Colombeau.

Il fit un testament en 1574 et mourut peu de temps après.

Scipion puîné, héritier du titre, co-seigneur de Piégon et de Saint-Romain-en-Viennois dans le diocèse de Vaison. Il se mariera par contrat le 10 août 1583 avec Marguerite de Seguins, fille de Jean de Seguins, du lieu de Saint-Romain-en-Viennois. Ils auront comme enfant connu Jean-Marie qui suivra, et d'autres enfants de mère inconnue: Anne mariée à Andréa ---- le 22 avril 1624 à Carpentras et décèdera le 3 avril 1668 à Carpentras, Marie mariée à Louis Robert en 1652 à Carpentras (sources imprimées non vérifiées). En 1591 la province du Dauphiné était exposée à la rage et la fureur de ses hérétiques. Louis d’Agoult était un des principaux chefs de la religion prétendue réformée sous la conduite du seigneur Gouvernet chef de ses enragés. Lesquels permirent le pillage de tant d'églises et de tant de maisons de pauvres gentilshommes catholiques, Ils se rendirent maître de la terre et du château de Piégon. Laquelle terre fut prise de force à Scipion de Planchette qui la possédait paisiblement comme ses prédécesseurs l'avaient possédée pendant plusieurs siècles, comme il apparaît dans plusieurs documents inventoriés dans un des procès. Ce pauvre gentilhomme fut mis prisonnier dans la basse fosse du château ou on le fit souffrir pour lui faire dire ou était les titres et documents de sa famille qu'ils n'avaient pas trouvé dans son château. Comme il est écrit dans un des procès de cette famille. Les descendants essayeront de récupérer leurs biens à force de procès avec la famille d’Agoult. Il y aura beaucoup de transactions (voir article : La perte du domaine). . Scipion PLANCHETTE n'ayant peu survécu à tant de disgrâce, mourut accablé de misère et d'ennui.

Jean-Marie héritier du titre, co-seigneur de Piégon, et Mialons, citoyen de Carpentras dans le Comtat Venaissin. Il se mariera avec Lucrèce de Vincens, fille d’Etienne seigneur de Savoillans, de la Roche Guérin et de Hélène Manissi. Il est connu comme écuyer. Durant vingt longues années, il servira le roi de France Louis XIII et il sera blessé sur-le-champ de bataille. Jean-Marie fera son testament le 18 mai 1660 chez Maître Gabriel Bertrand, notaire public apostolique originaire et habitant Mormoiron dans le Comtat Venaissin. Il mourra dix années plus tard, le 23 février 1670 à Carpentras. Jean-Marie sera inhumé dans l’église cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. Il émet le souhait d’être enseveli dans la chapelle de Sainte Anne et dans la tombe de Catherine de Seguin ses ascendants maternels, comme un vrai et fidèle chrétien. Actuellement la sacristie se trouve à la place de la chapelle sainte Anne. Et suite à des travaux de chauffage effectués en 1970 sous cette sacristie, il n’y a plus aucune trace des tombeaux qui s’y trouvaient. De ce mariage ils auront dis sept enfants connus, mais pas tous survivants ; Nous retrouvonsla trace de cette famille dans les registres de l’église cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras

Etienne-Marie né en 1636 décède en 1706, François né en 1637, Elisabeth née en 1638 décède en 1638, Louis né en 1639 qui suivra, Spiritus Franciscus né en 1640 décède en 1676, Gaspard né en 1641 religieux novice de l’Ordre de Saint-Dominique de Carpentras nommé dans le dit ordre « Hyacinthe » en 1660, François né en 1643, Jacques né en 1644 décède en 1653, Marie-Françoise née en 1645 décède en 1657, François né en 1647 décède en 1658, François né en 1648, Catherine née en 1649 se marie en première noce le 26 juin 1671 avec Spiritus de Ribier et en deuxième noce avec Jean-Pierre Reddon elle décède en 1732, Balthazar né en 1652, Marie née en 1652 décède en 1652, Lucrèce-Louise née en 1653 décède en 1658, César-Joseph né en 1654, Jean-Jacques né en 1662.

L’héritier du titre ne sera pas Etienne-Marie. Qui sûrement n’était pas pourvu des ordres sacrés, ni ordonné chevalier. Comme il sera précisé dans le testament de son père. Etant stipulé que l’héritier en titre devra impérativement être le plus aîné des enfants survivants masculin. Qu’il doit toutefois être dit capable de succéder à l’héritage ! Qu’il soit religieux et pourvu des ordres sacrés où chevalier !

Son frère louis qui suivra en sera l’héritier

Louis successeur de son père seigneur de Pontillard, co-seigneur de Piégon, de Mialons, et de Mirabel aux Baronnies, citoyen de la cité de Carpentras. Il sera sacré chevalier de saint Louis. Louis célébrera son mariage dans l’église cathédrale de Saint-Siffrein avec Angélique Joubert des Fontaines. Il fera une carrière militaire dans les gardes de Monseigneur le Duc d’Orléans, frère du Roi de France Louis XIV. Il aura l’honneur de le suivre dans toutes ses conquêtes en Flandre. Il continuera dans les gardes du corps du Roi Louis XIV. Un hommage le 20 juin 1685 prêté au Roi Dauphin par noble Louis de Planchette pour l’attribution de la maison forte de Pontillard, rentes, censes et droits seigneuriaux en dépendances faisant portion de la terre de Piégon. Il sera blessé lors d’une campagne et mourra quelque temps après auprès de son épouse en ayant juste eu le temps de faire son testament le 18 novembre 1687 chez Maître Eymme notaire de Carpentras. Il attribuera la somme de cent livres pour l’organisation de ses obsèques et funérailles qu’il voulait sans pompe. Il demandera à être enseveli dans sa robe de pénitent en bure grise dans la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras, près de l’entrée du cœur du coté de la sacristie. Le 23 mars 1689 un inventaire des meubles et bêtes que Madame de Piégon a bâillé à Claude Boucquet son rentier a été fait devant le notaire royal, du lieu de Mirabel. Après le décès d’Angélique Joubert des Fontaines (information donnée par M. Alexandre VERNIN de Nyons). Il y aura aussi un inventaire après décès le 5 juillet 1692, au château du Pontillard devant Antoine Auzias notaire royal du lieu de Mirabel (information donnée par M. Alexandre VERNIN de Nyons).

Ils auront de ce mariage un enfant connu Dominique Hyacinthe

 

Signature d’Angélique JOUBERT des FONTAINES

Dominique-HYACINTHE seigneur de Pontillard, co-seigneur de Mirabel et de Piégon. Dominique se mariera le 3 juillet 1697 dans l’église de Saint-Siffrein, avec Marie-Anne de Blégiers fille d’Edouard seigneur de Pierre-Grosse, du diocèse de Vaison dans le Comtat Venaissin et d’Isabeau Jullian. Un contrat de mariage sera fait le 18 mars 1698, par-devant le notaire était témoin ce jour le noble Pierre de Planchette seigneur de la Serve son cousin germain, résidant au lieu de Piégon.

Il poursuivra lui aussi une carrière militaire. Corvette. Il servira dans le régiment de Richelieu, dans la compagnie du marquis de la Charce du régiment d’Oriac. Il commandera cette compagnie au Luxembourg et aura une blessure à la jambe qui l’obligera à se retirer. Il rendra hommage devant les gens des Comptes du Dauphiné le 5 janvier 1705. Il sera dit : ‘Seigneur de la maison forte de Pontillard, satisfaisant aux arrêts de la Chambre étant sur ses pieds à la manière des nobles tenant ses mains jointes entre celles de Messire Jean Alloys, Connectables du Roi, Président en ladite Chambre, a reconnu et confesse en la dite qualité de serment les précédents hommages que le dit Seigneur de Planchette tient un fief franc, noble et ancien du Roi Dauphin de Viennois, Comte de Valentinois et du Diois notre souverain Seigneur de la maison forte de Pontillard, rentes et droits seigneuriaux en dépendances faisant portion de la terre de Piégon située aux pays du Dauphiné aux Baronnies dans le bailliage du Buis.

Ils auront trois enfants connus Antoine Toussain qui suivra, Pierre, Alexandre Joseph.

 

Signature de Dominique Hyacinthe de PLANCHETTE

Ci-après, le château de Maraudi, grange fortifiée, appartenant d'après divers écrits à la famille de Blégiers et à un certain M. de Piégon cité dans la lettre de M. Calvet :

Gravure début XIXe siècle, collection particulière

Notes d'un voyage dans le midi de la France, par Prosper Mérimée:  « On rapporte, sans aucune preuve, qu'à la fin du XVIe siècle, un Italien, nommé Maraldi (Le véritable constructeur du château de Maraldi est un membre de la maison de Blégier , qui, en conservant ces fragments, a fait preuve d'un goût d'autant plus estimable qu'il était plus rare à cette époque), vint s'établir à Vaison et se bâtit un château dans la plaine. Les fouilles nécessaires pour les fondations produisirent la découverte de plusieurs bas-reliefs et d'autres fragments, que le nouveau propriétaire fit servir à la décoration de son château en les encastrant dans les murs. Aujourd'hui, le château est devenu une ferme, et le possesseur actuel, trouvant ces sculptures trop belles pour lui, cherche à s'en défaire ».

                                         

Maraudi, bas-reliefs, Musée Calvet, Avignon

Extrait de la lettre de M. Calvet, professeur en médecine, et célèbre antiquaire d'Avignon correspondant le plus zélé du Comte de Caylus. Avignon, ce 21 Octobre 1765: « Plus loin, au quartier des Cordeliers (VAISON), on voit les fondements d'un édifice qui m'a paru être un camp romain. C'est un tertre élevé dont les terres sont soutenues par de fortes murailles, au-dessus est une plaine assez étendue; ce lieu dominent la ville des Voconces. Toute cette campagne représente véritablement campos ubi Troja fuit. Toutes les terres sont remplies de grandes pierres, de fragments de marbre, de briques antiques, etc. Ces débris se présentent d'abord, pour peu qu'on creuse. Les antiquités dont je viens de vous parler, n'ont rien de comparable à ce qui se trouve à Maraudi, grange fortifiée appartenant à M. de Piégon: tout y  est rempli de morceaux antiques, qui donnent l'idée du plus bel édifice ; d'abord on est frappé de deux bas-reliefs qui se présentent les premiers ; ils sont sur le pavillon gauche de l'édifice, l'un au levant  marqué, l'autre au midi. La bordure de ces reliefs est un assemblage d'antique et de moderne ; cela a été réuni avec beaucoup de coût : on y a mis tout ce que l'architecture offrait de plus riche et de plus précieux. Ces deux morceaux de sculpture sont de la plus parfaite conservation. L'un porte un sacrifice Gaulois, l'autre est un triomphe tout-à- fait singulier; les deux mulets qu'on prendrait volontiers pour des ânes, ont de grands panaches ; la manière dont ils sont attachés au char, se voit parfaitement; on y trouve des négligences ; l'une des roues à huit rayons, l'autre neuf. D'ailleurs l'ouvrage est très- bon, il est d'un siècle éclairé. Les deux petits reliefs d'en haut, qui représentent une course du cirque, n'ont rien de commun avec le triomphe ; ce sont des pièces rapportées quoiqu'antiques ; l'intention des trois cochers ne saurait être meilleure. Au- dessus de la corniche, est un buste antique qui a une couronne singulière; en haut et au-dessus du fronton, est une figure debout, qui tient un arc et une flèche; la tête manque. On voit encore sur la porte de cette grange, une Salamandre dans les flammes ; ce troisième relief est aussi grand que les autres, ils ont deux ou trois pieds de haut, sur trois ou quatre de large, sans compter la bordure. Les pieds du taureau et des mulets sont d'une proportion extrêmement forte: mes dessins pourront seulement vous donner une idée de ces antiquités; si vous les vouliez graver, il faudrait nécessairement quelque chose de plus exact. Sur le devant de la grange, son plusieurs pierres, portant trois têtes de vieillard: on peut former quelque doute sur leur antiquité, quoique tout le monde les décide antiques. On y voit encore le buste d'un roi bien antique, et une grande patère dans une couronne de laurier ; sur la muraille derrière la grange, il y a deux têtes antiques. On voit sur la porte de la tour du milieu, une petite tête de marbre blanc, enchâssée dans une pierre ordinaire. A côté de la grange, se voit un grand fragment de colonne de marbre tirant sur le vert, qui n'est point, cependant vert antique ; il y en a un autre fragment enterré à la partie qui regarde le midi. Ce bâtiment fut fait, dit-on, il y a deux cents ans : le propriétaire trouva tout cela dans les fondements et s'en servit fort à propos. H y a des frises très-singulières, l'une porte quatre travaux d'Hercule, le lion de Némée, le géant étouffé, le combat de l'hydre, l'enlèvement de bœufs de Gérion : Hercule les tire par la queue; les autres frises représentent des bacchanales. On y voit entre autres figures, Silène sur un chameau, deux hommes qui enlèvent une femme, et une Bacchante qui s'y oppose, une harpie avec des ailes et des pieds d'oiseau, et une draperie qui la couvre, un homme qui danse comme plus haut, etc. Je n'eus pas le temps de vous faire un dessin de ces reliefs, les figures ont plus d'un pied de haut: voilà, Monsieur, tout ce que je vous dirai sur Vaison»

Le château de Maraudi,appartenait-il à la famille de Blégier ou au Planchette de Piégon ? En 1537, lors de la succession des biens de l’héritage de François Planchette de Piégon (Voir : le Dauphiné, la Drôme provençale, 1501-1529, Le seigneur de Piégon) il est dit :« que les biens de l’héritage dudit noble François Planchette leur père qui n’ont été divisés et une maison assise dans la cité de Vaison, et une terre et près, ». La maison aurait été achetée entre 1501 et 1529 puisque dans le contrat de mariage établi en 1501, elle n’a pas été mentionnée. Dans l’acte de succession, s’agissait-il de cette ferme fortifiée, dite "Maraudi"?

Ancienne Cathédrale de Vaison, gravure début XIXe siècle

Tombeau à l'extérieur, façade sud de la Cathedrale de Vaison: Quatre piliers qui portaient chacun un blason. Le pilier le plus rapproché de la cathédrale appartenait aux Blégier de Taulignan, le second au Blégier de Pierregrosse, le troisième au Planchette de piégon et le quatrième aux d'Audibert de Lavillasse. Une croix gothique était placée de toute ancienneté sur le tombeau qui se trouve actuellement dans le cloître de la Cathédrale de Vaison.

C.P.A. Croix gothique exposée dans le cloitre de la Cathedrale Notre-Dame de Vaison

Antoine-TOUSSAIN seigneur de Pontillard, baptisé le 1er novembre 1700 dans la ville de Vaison. Il se mariera le 28 novembre 1740 avec Thérèse Elisabeth de Joannis fille de François et de Anne Marguerite de Pol, cousine et de la même famille que la belle Diane de Joannis Marquise des Granges. Ils feront un contrat de mariage le 13 décembre 1741. Antoine Toussaint établira un testament le 18 octobre 1751 dans la ville de Vaison chez Maître Rambaud notaire de cette ville. Ils auront de ce mariage six enfants connus, François Marie, Bernard Louis, Jacques Marie, Thérèse Anne Marie, dont l’héritier en titre qui suivra.

Joseph-Marie-Agricol seigneur et baron de Piégon et de Pontillard, co-seigneur de Mirabel et Mialons et autres places, l’héritier du titre universel, baptisé le 2 septembre 1744 dans la ville de Vaison. Il se mariera avec Marie de Vincens fille du seigneur de Moléon, du Buis et de Savoillans.

Puis vient:

Pierre-Marie-Agricol né le 18 mai 1774 à Vaison, baptisé le 25 mai de la même année. Parmi les originaux des notes d’Hozier, dernier juge d’armes royales, il existe trois lettres manuscrites concernant cette famille. La première, concerne les titres de Planchette de Piégon qui ont été apportés le 3 août 1784 par Monsieur le Comte de Campan à l’hôtel de Conti rue Grenelle où il est stipulé " tampon et inscription bon. Cette production remontant à quinze cent un sera encore plus en règle lorsqu’on aura apporté quelques extraits baptistères et un certificat du Vice Légat d’Avignon pour ne pas remonter jusqu’en quinze cent soixante ". Le certificat sera la troisième lettre dont en voici le contenant.

"Jacques Filomarino, des Princes de la Rocca, Abbé de saint Jean in Flore, Protonotaire Apostolique, Référendaire de l’une et l’autre Signature de N.S. Père le Pape, Vice Légat et Gouverneur Général en cette ville et Légation d’Avignon, et de tout le Comté Venaissin, et Surintendant Général des Armés de sa Sainteté en cet Etat.

Certifions et attestons à tous qu’ il appartiendra que noble Pierre-Marie-Agricol de Planchette de Piégon, fils de Messire Joseph-Marie-Agricol de Planchette de Piégon, et de Dame Marie de Vincens de Moléon, de Bruis, de Savoillan, mariés de la ville de Vaison, est issu d’une famille dont la Noblesse est notoire, et incontestablement reconnue dans le Comtat. En foi de quoi nous lui avons délivré le présent certificat muni du sceau de nos Armes. Donné à Avignon au Palais Apostolique le vingt-trois août 1784. VIGNE, Secrétaire d’Etat et Archiviste"

La deuxième lettre concerne la nomination aux écoles Royales Militaire le trente et un décembre mille sept cent quatre-vingt-trois. Il était âgé de, neuf ans.

 

ARMOIRIES :

voir article: Blasons

SOURCES:

voir article: Sources Archives

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